Faisons un zoom sur :
Le fléau des énoncés non-explicites.
Pour éviter les perturbations relationnelles, personnelles et cognitives que les consignes imprécises peuvent générer, nous proposons aux parents :
- comment réagir face à ce type de consigne
- apprendre au jeune à les repérer
- et comment les interpréter au mieux.
Laissez moi vous conter une scène courante dans les foyers francophones.
Cette histoire illustre combien une consigne implicite peut faire vaciller un élève. Cette histoire qui s’est passée au sein d’une famille que j’accompagne va nous aider à reconnaitre et décrypter une consigne nébuleuse afin d’en faire une occasion de développement constructif dans la pratique de l’élève.
Peut-être aidera-t-elle quelques uns d’entre nous à comprendre l’importance de formuler des consignes explicites et pertinentes.
Simon, 11 ans, est élève en classe de 6e, en France.
Début décembre son enseignante d’anglais inscrit le devoir suivant dans le cahier de texte électronique de sa classe sur Pronote :
Apprendre la leçon “First day at secondary school”
Le fichier joint contient le texte suivant :
Friday, December 1st
First day at secondary school
Shonny is almost twelve years old. She is from the United Kingdom.
Shonny’s uniform: Tomorrow is the first day in secondary school.
Shonny has got a new uniform. She has got a purple and grey tie. She’s got a shirt and a grey blazer.
Shonny is a little nervous because she has got new teachers but she’s excited because she’s got new friends.
Après un temps de réflexion, suite à la lecture de cet énoncé, Simon déduit qu’il doit mémoriser le vocabulaire surligné.
Ce qu’il fait consciencieusement en s’interrogeant plusieurs fois, après avoir lu chaque mot.
Le soir, quand sa mère vérifie les devoirs, elle s’étonne que Simon ne connaisse pas le texte par cœur, puisque c’est ce qui est demandé par la prof d’anglais, d’après elle.
Simon s’insurge :
“J’ai déjà passé du temps sur le vocabulaire. Le texte est bien trop long et il est tard. Ça me décourage d’avance !”
Fatiguée par sa journée et agacée par le manque d’entrain de Simon, sa mère énonce les deux phrases suivantes :
“Tu aurais pu lire l’énoncé correctement. C’était évident !”
La colère de Simon s’enflamme alors, nourrie par de forts sentiments d’injustice et d’incompréhension. Le conflit éclate.
Au départ, cette tranche de vie devait introduire l’explication d’une méthode, proposée à Simon, pour mémoriser un texte par cœur, afin que ce genre de paragraphe ne l’impressionne plus.
Mais en rédigeant cet article, la consigne ‘apprendre’ a pris plus de place que prévu !
D’après Simon, cette consigne l’a beaucoup interpellé car sur le coup il ne voyait vraiment pas pourquoi sa mère lui affirmait que le texte devait être mémorisé par cœur. Il s’est senti ‘bête’ d’après ses propres mots.
Il ajoute qu’il a ressenti aussi de la solitude et de l’incompréhension.
Simon s’est même confié sur le fait qu’il s’est inquiété pour la suite : “Et si je ne comprenais pas ce que ma prof demande en interro ?” Il a commencé à perdre confiance en lui par peur de mal comprendre les énoncés suivants et donc de mal faire.
C’est pourquoi aujourd’hui nous allons aborder le tabou des consignes imprécises qui paraissent anodines mais qui pourtant interpellent plus qu’on ne le croit dans les familles !
Apprenons donc à nos jeunes à les reconnaitre et à gagner en flexibilité face aux consignes nébuleuses parce que :
- l’imprécision dans les énoncés est courante,
- il n’est pas juste qu’un élève perde sa confiance à cause de cela.
Bien évidemment, derrière cette situation se cache le spectre de la peur de l’erreur que nous aborderons prochainement du point de vu de l’état d’esprit et de l’environnement dans lequel évolue nos jeunes.
Pour le moment concentrons nous sur les consignes perturbantes !
1/ Les éléments implicites d'une consigne
Pour quelles raisons Simon et sa mère n’ont pas eu la même lecture de ce qui était demandé dans ce devoir ?
Quand l’enseignante écrit sur Pronote : “Apprendre la leçon “first day at secondary school”
- Qu’entend la prof par ‘apprendre’ ? Qu’entend la mère ? Qu’entend Simon ?
- Sous quelle forme seront interrogés les élèves ? Le seront-ils d’ailleurs ?
- Quel niveau de compétence l’enseignante exige-t-elle des élèves ?
Dans ce cas, l’énorme plage d’interprétations possibles engendre une multitude de projets d’apprentissage pour l’élève, menant à des façons de travailler et des productions en classe très variés :
- connaitre la traduction des mots de vocabulaire surlignés et leur orthographe ?
- maitriser l’utilisation de la possession avec ‘to have got’ ?
- savoir utiliser les articles au singulier et l’absence de déterminant au pluriel ?
- être capable de réciter le texte avec un accent correct ?
- être en mesure de retranscrire le texte en entier, sans faute d’orthographe ?
- mémoriser le texte par cœur pour le réciter à l’oral ?
ou
- être capable de tout en même temps ?
Il est probable que l’enseignante imagine que sa demande est plutôt claire et évidente, parce que c’est le quotidien de son milieu professionnel.
Peut-être a-t-elle défini préalablement devant ses élèves ce qu’elle entend par ‘apprendre la leçon’. Cependant, pour de nombreuses raisons, les élèves peuvent ne pas avoir entendu la précision. Ils peuvent aussi avoir oublié. Mais il arrive également que les enseignants ne précisent pas leur pensée.
2/ Pour toi, que veut dire 'apprendre' ?
Amusez-vous à poser cette question à votre entourage.
Vous allez être surpris de la variété des réponses. Mais surtout, portez attention aux réponses des moins de 15 ans qui seront de cet ordre :
- « Apprendre, c’est quand on découvre de nouvelles choses et qu’on les comprend. »
- « C’est quand on écoute attentivement et qu’on retient ce que les enseignants nous disent. »
- « C’est quand on fait des exercices et qu’on s’entraîne pour devenir meilleur dans quelque chose. »
- « C’est quand on expérimente des choses par nous-mêmes et qu’on tire des leçons de nos erreurs. »
- « C’est quand on pose des questions et qu’on cherche des réponses pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. »
- « C’est quand on lit des livres et qu’on en apprend plus sur différents sujets. »
- « C’est quand on observe et qu’on imite les autres pour apprendre de leurs compétences. »
- « C’est quand on participe à des activités interactives qui nous permettent de mémoriser et de comprendre. »
- « C’est quand on partage nos connaissances avec les autres et qu’on leur apprend quelque chose de nouveau. »
- « C’est quand on développe nos compétences et nos talents pour devenir meilleurs dans ce qu’on aime faire.
Des réponses variées, nuancées, porteuses de sens et d’espoir, mais pas toujours en rapport avec les attendus de l’enseignant !
(voir le définition usuelle en colonne de droite)
Lorsque j’ai demandé à la mère de Simon ce qui lui faisait dire que la leçon était à mémoriser par cœur, elle m’a répondu :
« Par expérience, afin de ne pas être prise au dépourvu, j’ai pris l’habitude de connaitre par cœur mes cours parce qu’on ne sait jamais à quelle sauce les élèves vont être mangés.
Et je veux protéger mon fils d’une perte de confiance à cause d’une mauvaise note. »
Dans les faits, la mère de Simon a trouvé un moyen certes efficace de ne pas être prise en faux. Cependant appliqué systématiquement ‘le par cœur’ est couteux en temps et en énergie, vis à vis d’attendus scolaires qui peuvent être très variés.
Arrivés en études supérieures, ‘le par cœur’ systématique est souvent un facteur de ‘burn out’ et d’abandons, parce que les étudiants n’ont pas appris à discerner les objectifs pédagogiques dans leurs travaux et donc ajuster leurs efforts aux attendus.
Quoi qu’il en soit, l’expression du doute dans la réponse de la maman de Simon montre à quel point les élèves d’il y a 30 ans comme ceux d’aujourd’hui manquent cruellement d’explications vis à vis des attendus scolaires.
3/ L’impact d’une consigne maladroite est souvent sous-estimé
Le doute ou l’incompréhension vis-à-vis d’une consigne peut ralentir la mise en activité de l’élève et son engagement dans la tâche, voire bloquer totalement l’avancée du travail.
Si la consigne a plusieurs interprétations possibles, l’élève peut se lancer dans l’exercice avec un projet différent de l’attendu du prof.
Dans ce cas, l’élève atteint difficilement ‘la réussite’, même s’il y met toute sa bonne volonté parce que le professeur estimera souvent que l’élève doit s’habituer à ce type de formulation d’énoncé.
Certains élèves :
- entrent en conflit avec l’enseignant ou le méprise car ils perdent confiance en leur prof parce qu’elles/ils se sont sentis trahies, piégées au moment de la correction,
- deviennent très lents ou n’arrivent plus à se mettre au travail (procrastination) parce que le doute les assaille à chaque étape,
- continuent longtemps à rendre des devoirs déconnectés des attentes des profs car personne ne leur apprend à choisir un projet en accord avec les attendus de l’enseignant.
A force d’échouer à cause de malentendus de ce genre, l’incompréhension mènera certains élèves à se décourager, à perdre confiance, malgré leur bonne volonté initiale. Certains se détournent même des études.
4/ Que faire en tant que Parent-Guide ?
Dans les faits, devant ‘apprendre la leçon’, le parent se retrouve à devoir expliquer une consigne parfaitement nébuleuse.
Dans ce cas, le Parent-Guide peut faire la différence pour le jeune :
Au lieu d’expliquer ce que nous supposons de la signification de la consigne, il est plus utile d’apprendre à notre jeune à repérer une consigne approximative et à analyser le contexte pour décider en conscience quelle interprétation il va faire de cette consigne, malgré l’incertitude qu’elle génère.
4.1- Reconnaissons auprès de notre jeune que la situation n’est pas idéale
Evitons de lancer : “Mais enfin c’est évident !” ou “elle veut que vous le sachiez par cœur, un point c’est tout”
Le jeune a réellement besoin d’empathie lorqu’elle/il est confrontée à une incertitude ou à des difficultés.
Le simple fait d’accueillir la situation comme n’étant pas idéale apaise en général une part de l’émotion.
Non la vie n’est pas parfaite, elle ne peut l’être et ne le sera jamais.
C’est donc le moment idéal pour apprendre à notre jeune à accepter cette imperfection, sans que cela ne la/le bloque.
La flexibilité est en effet une compétence essentielle à la réussite scolaire car elle permet l’adaptation.
Par contre évitons de dénigrer l’enseignant.
Cette réaction pourrait tellement désavouer l’enseignant que notre jeune pourrait cesser de travailler avec cet enseignant, par mépris, désintérêt ou représailles illusoires.
4.2- Ne nous laissons pas intimidés par les énoncés nébuleux
Une consigne inefficace, imprécise ou implicite ne mentionne souvent pas un ou plusieurs des éléments suivants :
- l’objectif pédagogique du travail
- la référence des documents ou exercices ou sources (le texte, le titre de la leçon, les n° et page d’exercice)
- l’action précise à réaliser (mémorisez, complétez, relevez, calculez, etc)
- les moyens à mobiliser (à l’aide de la règle et du compas, en t’appuyant sur la leçon n°?, etc)
- la production à venir, en précisant les conditions et les critères d’évalution (récitation orale en groupe de 5 élèves, rédaction pendant 45min sans les documents, une attention particulière devra être portée sur la structure du texte et l’orthographe, etc)
Dans les cas où l’enseignant ne les abordera pas, ce sera à l’élève de s’interroger sur ces 5 points comme nous l’expliquerons dans la partie c) Partageons notre cheminement …
Voici quelques exemples d’énoncés nébuleux courants au collège, rencontrées dans mon cabinet :
« Faites des recherches sur ‘le Rover Perseverance’ et préparez une présentation. » L’élève a besoin de savoir les sources souhaitables, la durée de la recherche, le format de la présentation, les critères d’évaluation.
« Étudiez le chapitre 5. » L’élève a besoin de savoir quoi faire pour étudier le chapitre, les aspects importants à retenir, les objectifs d’apprentissage associés.
« Faites des exercices supplémentaires. » L’élève a besoin de savoir si les exercices sont optionnels ou non, les exercices souhaitables, le temps à consacrer à ces exercices, les objectifs visés.
« Évaluation de fin de chapitre. » L’élève a besoin de savoir l’action attendue, le chapitre à réviser, les notions essentielles à connaitre, ni les stratégies de révision recommandées, ni les critères d’évaluation.
- « Lire le livre « Sacrées sorcières » de Roald Dahl pendant les vacances ». L’élève a besoin de savoir dans quel but il est nécessaire de lire ce livre (la stratégie de lecture ne sera pas la même), ce qu’il est important de retenir et les critères d’évaluation.
- « Rédigez un compte rendu de sortie scolaire. » L’élève a besoin savoir la structure du compte rendu, les aspects spécifiques à mentionner, les critères d’évaluation.
Dans le cas de Simon, une consigne plus claire et explicite aurait pu être :
pour une production orale :
« Afin de garder en tête des tournures de phrase anglaise, mémorise le texte suivant. Il faudra être capable de le réciter intégralement devant la classe, sans avoir le texte sous les yeux. Une attention particulière sera portée sur la prononciation anglaise. »
pour une production écrite :
« Afin d’intégrer l’orthographe précise des mots et de garder en tête des exemples de tournures de phrase, mémorise le texte suivant. Il faudra être capable de le réécrire intégralement sur une copie vierge. »
4.3- Partageons notre cheminement avec notre jeune afin de guider sa réflexion et ses choix de mise en projet
Puisque ce genre de situation se reproduira forcement, pour un autre devoir, dans une autre matière, avec un autre prof, au cours d’une année suivante, autant enseigner à notre jeune comment agir dans ce genre de situation.
Commençons par nous interroger s’il y a déjà eu des consignes similaires avec ce prof, précédemment :
- Réponse : Oui
Quelle a été la forme des productions demandées par cette prof depuis le début de l’année ?
En effet, il y a de fortes chances que l’enseignante attende le même genre de production.
- Réponse : Non, c’est la première fois (début d’année …)
Il s’agit alors d’émettre une hypothèse plausible sur l’objectif pédagogique de ce devoir, la forme de la production qui en découlera et le niveau de compétences exigées par l’enseignante.
Il est possible de se tromper puisque c’est simplement une hypothèse. Mais l’hypothèse sera vite confirmée ou infirmée.
Ce qui éclaira l’élève sur les attentes de l’enseignant, pour la prochaine fois. L’élève aura peut-être fait une erreur mais elle ne se reproduira pas.S’il n’y a pas de précédent, choisissons plutôt l’exigence la plus élevée.
Cela demande souvent plus de travail. Cependant ce travail permettra au jeune de ne pas se faire surprendre à la correction. On évite ainsi l’impression d’injustice qui peut mener à perdre confiance en soi ou vis à vis du prof ou de son parent conseilleur (Huggy les bons tuyaux).
Certes, l’approche « qui peut le plus, peut le moins ! » était en effet celle choisie par la mère de Simon.
Mais la différence ici est que cette approche n’est pas choisie systématiquement.
L’élève ne passe pas, un temps infernal et une énergie de dingue sur toutes ses leçons. Puisque dans de nombreux cas, l’attendu du professeur est de connaitre - le cheminement de la réflexion exposée en cours et retranscrite dans le cahier
ainsi que quelques définitions.
- Réponse : Oui
Dans ce cas courant, il suffira de mémoriser par cœur les définitions et le plan du cours en gardant en tête quelques exemples que l’élève sera capable d’expliquer avec ses propres mots.
Dans le cas du devoir de Simon, nous lui proposons comme hypothèse :
apprendre la leçon = mémoriser le texte par cœur afin de le retranscrire à l'écrit sans faute d'orthographe, tout en gardant la prononciation en tête.
Et pour la forme et le niveau d’exigence : comme nous sommes en tout début d’année, il n’y a pas eu d’autres productions sur lesquelles s’appuyer, donc nous ne connaissons pas la forme habituellement demandée par cette enseignante.
Simon devra donc se préparer à réciter l’intégralité de son texte par cœur :
– soit pour passer à l’oral en solo (soigner la prononciation, gérer l’anxiété, etc)
– soit pour l’écrire de tête en interro (orthographe irréprochable)
Rendez-vous dans un prochain article pour connaitre la méthode de mémorisation qu’a utilisé Simon pour mémoriser par coeur son texte d’anglais !
Au final, Simon a récité son texte devant la classe.
Comme l’éventualité d’un oral avait été abordé, malgré le petit pincement de stress quand il a entendu son prénom, il s’est senti d’attaque et a dit son texte sans accroc.
Il a saisi que l’incertitude ne venait pas de son incompétence supposée mais d’un problème de forme de l’énoncé. Il prend la responsabilité d’adapter son interprétation en fonction de tous les paramètres énoncés précédemment s’il rencontre à nouveau ce type d’énoncé.
5/ Qu'est-ce ?
5.1- Qu'entend-on usuellement par 'Apprendre' ?
Les définitions pour ‘apprendre’ varient selon les époques et selon les conceptions théoriques envisagées.
L’étymologie latine est ‘apprehendere’ qui signifie « prendre, saisir, attraper ».
Apprendre, c’est donc avant tout saisir par l’esprit, prendre à soi et donc faire sien.
Il est communément admis dans un contexte scolaire qu’ ‘apprendre’, c’est :
- Chercher à acquérir un ensemble de connaissances ou de compétences par un travail intellectuel ou par l’expérience.
Exemples : Apprendre un texte par cœur. Apprendre l’italien. Apprendre facilement.
- Tandis qu’ ‘Apprendre à (+ infinitif)’ est se rendre capable de quelque chose.
Exemples : Apprendre à lire, à écrire, à conduire.
Le verbe ‘apprendre’ n’offre donc pas en soi d’informations sur le moyen de faire siennes les connaissances, l’objectif final à atteindre ou le niveau d’acquisition.
5.2- Un énoncé
Ensemble des données exposant ce que l’on doit résoudre, démontrer.
Source cnrtl.fr
L’énoncé fait référence à la phrase ou à la formulation qui présente un problème, une question ou une situation à résoudre ou à répondre. Il donne généralement des informations et des détails sur le contexte du problème ou de la question posée, et il peut nécessiter une réflexion, une analyse ou une démonstration de la part de l’élève pour y répondre correctement.
5.3- Consigne
Instruction formelle donnée à quelqu’un, qui est chargé de l’exécuter
Source Larousse.fr
La consigne est une instruction précise donnée à l’élève pour lui indiquer comment résoudre ou répondre à l’énoncé. Elle donne des directives spécifiques sur ce que l’élève est censé faire ou produire en réponse à l’énoncé.
La consigne peut être une demande de calcul, de rédaction, de résolution d’un problème, de réalisation d’une expérience, etc.
5.4- Enoncé et consigne
Différence ?
L’énoncé présente le problème ou la question posée, tandis que la consigne donne des instructions précises sur ce que l’élève doit faire en réponse à l’énoncé. Les deux sont essentiels pour comprendre et résoudre les tâches et les exercices dans le cadre scolaire.
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