Intention
Partager un concept qui ouvre le champ des possibles.
Sortir du conditionnement habituel de la pensée pour renouer avec l’enthousiasme.
Proposer de rêver plus grand !
Rêver encore plus grand pour notre jeune !
Ada veut que sa fille soit simplement heureuse dans la vie. Quoiqu’elle choisisse, Ada la soutiendra.
Oui, mais voilà sa fille ne sait pas vraiment vers quelle carrière acheminer ses études. Du coup, il est de bonne réflexion d’essayer de maintenir une certaine polyvalence dans toutes les matières afin d’éviter de se fermer des portes.
Au fond, si sa fille pouvait se créer une bonne situation financière, ça soulagerait grandement Ada. Sa fille aurait le temps de voir venir et Ada aurait fait ‘le job’ de parent : sécuriser son enfant.
1/ Dépasser l'autonomie matérielle.
La mission du parent est, en large partie, d’amener son enfant à l’autonomie, sous toutes ses formes :
- autonomie émotionnelle
- autonomie intellectuelle
- autonomie matérielle
Le besoin de sécurité étant l’un des besoins fondamentaux que l’humain s’emploie à combler en premier, selon Maslow, l’autonomie à laquelle la plupart des gens pensent en premier lieu est l’autonomie matérielle.
Du coup, beaucoup de parents aimeraient que leur jeune soit bon élève en cours puis l’encouragent à faire de longues études. Ils pensent que c’est le chemin le plus simple pour que leur jeune s’assure une bonne position sociale, donc une bonne sécurité financière, donc une indépendance matérielle.
C’est le chemin le plus courant, en effet. Nous verrons dans un autre article si c’est la meilleure méthode. Aujourd’hui, explorons un nouveau paradigme, offrant d’autres possibilités.
Laissons alors notre pensée sortir de la boite !!
Et si au lieu de préparer nos enfants à la ‘Sécurité financière’, nous les préparions à atteindre plutôt la ‘Liberté Financière’ ?
Olivier Roland nous touche deux mots à propos de la ‘Liberté Financière’, dans cette vidéo de moins de 5 min.
2/ Aller jusqu'à la Liberté Financière
La ‘Liberté Financière’ se caractérise différemment selon les gens, leurs besoins et leur niveau de vie.
L’approche du ‘Fuck You Money’ dont parle Olivier Roland est provocatrice mais représente concrètement la liberté financière dite totale ou absolue.
Cela représente un niveau de ressources financières suffisamment confortable pour être en mesure de choisir les taches qui nous intéressent vraiment, qui nous font vibrer, plutôt que de se contraindre à un boulot alimentaire pour survivre.
La personne au stade de ‘Fuck You Money’ n’est pas oisive, mais elle a suffisamment de revenu pour ne pas avoir à accepter ce qui n’a pas de sens pour elle.
Bien sûr, le sentiment de Liberté n’est pas forcément dépendant du niveau financier. Cependant l’aspect financier offre la capacité d’agir avec beaucoup plus de facilité.
L’argent n’étant qu’une énergie, son impact ne sera positif ou négatif qu’en fonction de la façon dont il est gagné et utilisé.
Les auteurs Thomas J. Stanley et William D. Danko du livre The millionaire, next door, best seller aux Etats-Unis, ont développé une méthode statistique pour détecter et identifier les ‘fortunés’ aux Etats-Unis.
Ils ont ensuite créer un questionnaire de 249 questions qu’ils ont transmis à 14 000 millionnaires. Les données ont été ensuite analysées, traitées, recoupées de façon hyper factuelle pour en tirer des conclusions.
Ils veulent s’affranchir des a priori et des croyances pour identifier les points communs des comportements et des approches des riches millionnaires.
D’après Olivier Roland, 3 aspects contribuent souvent à la liberté financière :
- Entreprendre
- Vivre de façon frugale
- Investir
2.1- Entreprendre
Sans grande surprise, les auteurs montrent que les millionnaires sont en général des entrepreneurs.
La plupart des millionnaires n’échangent plus leur temps contre de l’argent. Ce qui compte n’est pas mesuré en temps : leur enthousiasme, leurs idées, leur adaptabilité, leur capacité à miser sur le futur, leurs aptitudes à déléguer et à superviser.
Lorsqu’une personne (amenée à devenir riche) s’intéresse à un domaine, elle s’instruit et/ou s’entourent d’experts. Elle exerce, chaque jour, son esprit critique pour faire des choix éclairés. Elle mise sur sa créativité pour innover. Elle s’investit dans le développement de son projet.
Les millionnaires tentent, testent, se trompent puis recommencent, en s'améliorant à la lueur de leur expérience.
Si l’on observe bien, ce n’est pas dans cet état d’esprit que sont instruits les jeunes, au quotidien, du collège au lycée.
L’erreur est plus souvent sanctionnée par une note que prise comme une opportunité d’apprendre à faire mieux. Du coup, l’évitement de l’erreur, de l’échec, plonge nos enfants dans une peur permanente de se tromper et de faire les mauvais choix.
Alors même qu’on trouve souvent sa voie en essayant, en tâtonnant, en se rendant compte de ce qui convient mais surtout de ce qui ne convient pas personnellement.
Pour savoir quel est le bon chemin, il faut d'abord arrêter de se triturer les neurones, sortir de sa grotte et commencer à pratiquer un sentier qui nous fait vibrer.
C’est comme s’il manquait une étape d’action, une période de découverte concrète et d’expérimentation, qui par la suite nourrirait une réelle motivation à suivre des études, choisies en connaissance de cause.
Ce n’est pas un stage d’observation d’une semaine, en 3ème, qu’il faudrait proposer aux collégiens, mais une année complète d’expériences professionnelles, en tout genre, dont un projet d’entreprenariat !
Sous cet angle, l’orientation actuelle a tout faux puisqu’elle se base sur des suppositions de ce qui plaira au jeune pour les 10 à 15 prochaines années de sa vie, sur la base des enseignements théoriques qu’il reçoit aujourd’hui.
Les plus curieux testent leur personnalité ou leurs aptitudes pour définir leurs potentiels (activés ou non).
Nous savons tous que notre intérêt et nos compétences sont mouvantes, au fur et à mesure de notre croissance intellectuelle et émotionnelle, selon les épreuves de la vie et notre volonté à apprendre quelque chose.
Les tests peuvent en effet donner des idées mais ce n’est qu’une photo de ses attirances et capacités, à l’instant t.
La valeur n'attend pas le nombre des années.
En formant ainsi nos enfants à croire qu’ils doivent se remplir de connaissances ou de procédures avant d’agir, nous oublions que « la valeur n’attend pas le nombre des années ».
Nous entretenons en eux, l’idée qu’ils ne sont pas encore assez. Nous les tétanisons en insufflant la croyance qu’ils risquent l’échec s’ils ne traitent pas un sujet comme il est admis de le faire. De peur qu’ils ne puissent faire plus tard ce qu’ils veulent, nous les encourageons à se conformer aux attentes d’un système qui leur est inadéquat.
Cela revient à tuer, à petit feu, la créativité qui fait leur richesse, leur essence, leur chance de trouver leur place dans la société. Dans ces conditions, il est normal que la plupart des jeunes n’aient aucune idée de ce qu’ils veulent vivre/faire plus tard et même parfois jusqu’à leur première expérience de jeunes actifs.
L’artiste, auteur et entrepreneur, Fabien Olicard, dans cette vidéo ‘6 ados qui font des choses folles’ expose des réussites inspirantes de jeunes que l’on a laissé expérimenter jusqu’au bout. Et miracle …
Par ces histoires inspirantes, Fabien Olicard résume bien le message que je souhaitais partager avec vous par cet article.
"Pas besoin de faire des années d'étude pour lancer une grosse activité. (...) Comme quoi, si vous avez un projet, allez jusqu'au bout. N'attendez rien de personne pour créer votre entreprise. (...) N'attendez pas d'avoir fait vos 15 ans d'études pour vous lancer dans ce don vous avez envie."
2.2- Vivre de façon frugale
Ce qui étonnera peut-être le plus, d’après ce livre, The millionaire, next door, c’est que les riches personnes sont économes.
Elles se projettent et budgétisent leurs dépenses.
Du coup, beaucoup de millionnaires vivent selon les us de la classe moyenne. Ils ne sont jamais dans l’ostentation mais dans la constitution de richesse, dans le développement et le soutien de leurs projets et la prospérité de leurs affaires.
Dans la vie courante, ils ne se privent pas de plaisirs mais se payent plutôt des expériences de vie que des objets. Nous entrons alors dans une partie du champ de la simplicité volontaire ou sobriété heureuse qui peut convenir, sans même être millionnaire.
Votre voisin de palier est peut-être millionnaire, mais ils ne roulent pas en Maserati !
Les millionnaires veulent être riches et non pas paraître riches.
Dans la vie de Monsieur Tout le monde, les media et les réseaux sociaux mettent en avant tout ce qui brille.
C’est une vraie crise de la définition de REUSSITE.
« Cette voiture va vous apporter de la sérénité … Ce canapé va épater vos amis … » A-t-on besoin d’une cuisine luxueuse pour estimer avoir réussi sa vie ?
De plus, le fait que les influenceurs se mettent à recommander tout un tas de produits accélère cette course aux acquisitions auprès des jeunes et des moins jeunes, qui confondent le conseil amical et la campagne marketing.
Nous savons tous que le marketing s’appuie sur les neurosciences pour nous créer des envies et nous nous y exposons volontairement quand même. Du coup, notre rapport à l’argent est souvent perturbé par des achats d’impulsion.
Ce n’est pas une fatalité car par la rationalisation de nos achats, nous pourrions offrir à nos enfants un exemple alternatif sur ce point.
2.3- Investir
D’après The Millionaire Next Door, les personnes aisées construisent leurs patrimoines patiemment, avec une vision à long terme.
Ces personnes se sont formées pour comprendre les mécanismes financiers ou immobiliers qui dépassent les simples mortels !
Qu’est-ce qu’un investissement ? Comment fonctionnent les marchés financiers ? Qu’est-ce que les ETF, les trackers ? Peut-on obtenir un prêt sans apport ? L’investissement immobilier dans sa résidence principale est-il vraiment le plus astucieux à faire ? etc
Quelle jeune de 20 ans sait que c'est à cet âge qu'il faut commencer à investir, pour utiliser l'effet de levier qu'est la durée de vie alors même que le jeune "tire le diable par la queue" ?
Dans les années 50-60, l’école apprenait aux élèves à prendre soin de leurs possessions, à réparer leurs affaires, à tenir les cordons de la bourse familiale.
L’enseignement financier doit maintenant se faire dans la famille.
Or pensant préserver l’innocence de nos enfants ou croyant leur épargner de l’inquiétude, nous ne leur montrons pas comment nous dépassons les fins de mois difficile, comment nous sacrifions des envies ponctuelles pour payer les vacances, etc.
L'adulte inspire plus son enfant
par ses actions que par ses conseils.
« L’argent de poche sert justement au jeune à apprendre à gérer son budget », me direz-vous.
Combien de famille sont en capacité de fournir de l’argent de poche à leur jeune ? Et une fois donné, leur propose-t-on des outils, des expériences, pour les aider à prendre des décisions en ce qui concerne cet argent ?
Et encore, nous sommes loin de la démarche d’investissement !
Comment, nous parents, pouvons-nous acquérir des notions sur l’investissement, afin d’être en capacité de les transmettre à nos enfants ?
Passons à l'action
Alors comment aider son enfant à s'inspirer des millionnaires ?
A propos de l’entreprenariat :
Les qualités entrepreneuriales peuvent être encouragées très jeune. Surtout, ne faisons pas à la place de nos petites têtes blondes en pensant leur simplifier la vie. Cela les démobilise à minima et les dévalorise à maxima.
Ensuite, encourageons les à transformer une pensée en action. Amenons les à tenter une expérience. Ne faisons pas ‘le parent hélicoptère’ qui tente d’éviter à son enfant les déconvenues. Laissons les se confronter à l’échec. L’issue atteinte, accompagnons les émotionnellement pour dédramatiser et encourageons les à en faire quelque chose de constructif.
L’échec, n’est jamais la fin, puisqu’alors riche de cette expérience, nous sommes encore plus près de la réussite. Lorsqu’il y a une déconvenue, apprenons leur à analyser factuellement les causes de l’échec : défaut de compétence, environnement mal adapté, manque de temps, etc. Et demandons leur ce qu’ils modifieront pour la prochaine fois.
Une application très concrète est le ‘debriefing d’interro’. Quelle que soit la note, on reprend ensemble l’interro corrigée et on analyse les endroits où les points ont été perdus, afin d’ajuster le plan d’action pour la prochaine fois.
A propos de la consommation
Sommes-nous en capacité d’aider nos enfants à gérer ces émotions fortes qui poussent à acheter sans réfléchir ?
Si consommer semble ponctuellement faire du bien à nos enfants, il devient urgent de les aider à reconnaitre ces désirs ‘irrépressibles’ pour ce qu’ils sont vraiment.
Plutôt que de leur poser une interdit froid, il est temps de les accompagner à dépasser le sentiment de frustration qui les étrille quand ils n’obtiennent pas de suite ce qu’ils convoitent.
Voilà des années que je propose la ‘Procédure – Debunker l’Envie’. Une approche que l’on peut appliquer dès 5-6 ans. Le principe est de passer un contrat avec son enfant afin qu’il expérimente sur le moyen terme l’évanescence de l’envie.
L’article étant déjà bien long, je vous propose de décrire cette procédure dans un prochain billet si vous en montrez le besoin.
A propos d’investissement
Face à ces moments difficiles où il est compliquer de joindre financièrement les deux bouts, que faisons nous pour modifier pérennement la situation ?
Plutôt que de subir des années durant, trouvons des cours qui enseignent les bases de la gestion financière personnelle. Montrons à nos enfants qu’il est possible de reprendre des études ou de changer d’emploi lorsque celui-ci nous accable.
Commençons par en apprendre plus sur les finances personnelles et adoptons de bonnes pratiques financières.
Nous inspirons nos enfants par nos actions plus que par nos paroles.
Pour aller plus loin, instruisons-nous financièrement ! La matière n’est pas dispensée au collège ou au lycée mais les notions sont accessibles à tout un chacun.
Renseignons-nous sur les nombreuses façons d’investir, en fonction de notre niveau et des risques que l’on est prêt à prendre. Instruisons-nous, plutôt que de croire des bonimenteurs qui pourraient nous plumer.
Voilà qui encouragera nos jeunes à réaliser qu’il n’y a rien de sorcier. Ils prendrons alors naturellement leurs finances en main !
Pour résumer
1/ on n'attend pas d'être expert pour entreprendre,
2/ on dépense de façon raisonnée pour vivre des expériences,
3/ on investit pour se constituer un patrimoine sur le long terme.
Entrainement
Qu'est-ce que ?
Liberté Financière
La notion de liberté financière est apparue en réaction à un phénomène de la société moderne, la Rat race ou métro-boulot-dodo.
L’approche globale de la liberté financière
Capacité pour un individu de ne plus être dépendant d’un emploi pour vivre, de faire ce qui l’intéresse réellement dans la vie et d’être lui-même. Cette liberté s’exprime tant au niveau de la relation à la consommation, au travail, au temps, qu’au niveau du détachement à l’argent lui-même.
par « Qu’est-ce que la liberté financière ? » [archive], sur Fin-de-la-rat-race.com
Approche financière
Il s’agit pour un individu de se constituer des revenus passifs ou décorrélés du temps de travail (revenus de ses investissements) supérieurs à ses dépenses courantes.
par Robert Kiyosaki
Il y aurait alors plusieurs stades progressifs :
- Obtenir au moins autant de revenus que de charges.
- Obtenir plus de revenus que de charges (soit en augmentant ses revenus soit en baissant ses charges).
- Créer un surplus qui servira en tant que fonds de secours.
- Investir tout ce qui est au-delà du fonds de secours en s’aidant notamment du principe des intérêts composés.
- Lorsque les revenus des investissements (investissements financiers ou par la création d’entreprise) sont supérieurs à ses charges on parle alors de liberté financière notamment vis-à-vis de son travail.
Qui est Olivier Roland ?
Olivier Roland est un passionné, un éternel étudiant de la vie et d’entrepreneuriat, accro aux livres et aux voyages.
Il a créé sa 1ère entreprise (de services informatiques) à l’âge de 19 ans après avoir quitté le système scolaire dans lequel il s’ennuyait profondément.
Une aventure extraordinaire s’en suit, ce qui le conduira bien des années après à écrire le livre bestseller Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études.
Aujourd’hui, il dirige une entreprise, entièrement en ligne (Roland Publishing).
Ce qui lui permet de voyager, tout en apportant à des centaines de milliers de personnes à travers le monde, un point de vue disruptif sur les valeurs communément adoptées sur la RÉUSSITE.
N’hésitez pas à me faire savoir, en commentaires, si vous êtes intéressés par le ‘Debriefing d’interro’ et ou par la ‘Procédure – Debunker l’envie’. Je me ferai un plaisir de vous partager ces approches.
Sources
- Vidéo - Olivier Roland - 5min - Comment devenir libre financièrement, la meilleure stratégie.
- Vidéo - Chaine YouTube d'Olivier Roland
- Vidéo - Fabien Olicard - 13min - 6 ados qui font des choses folles
- Site Web - Olivier Roland
- Article - Olivier Roland, Entrepreneur À Temps Plein, Travailleur À Mi-Temps [Interview]
